au Théâtre Auditorium de Poitiers
à 20 h
Une comédie fantastique et poétique, drôle et troublante
Á 20 H au Tap
Durée : 1 H 25
Adaptation et Mise en scène Ronan Rivière Compagnie Collectif Voix des plumes
Laura Chetrit Michaël Giorno-Cohen Ronan Rivière Jérôme Rodriguez Jean Benoit Terral Amélie Le Vignaux Au clavecin et orgue Olivier Mazal
Coproduction Scène et Public et Voix des Plumes
Création
Festival Avignon off 2022
|
Une pièce complètement loufoque. C’est absurde mais qu’est-ce que c’est drôle ! Très métaphorique, très poétique. France Bleu
Kovalev se réveille et constate que son nez a disparu : le voilà plongé dans l’angoisse : comment va-t-il faire pour travailler, mener une vie sociale, affronter le quotidien ? En plus, son nez court à travers la ville, sème la pagaille dans Pétersbourg. Face à ce phénomène extraordinaire, policiers et médecins s’agitent en vain pour le remettre en place…
« Gogol écrit Les Nouvelles de Pétersbourg car il est effaré et fasciné par la monstruosité d’une capitale où, non loin des palais, s’accumulent les logements insalubres, les détresses humaines et financières, les disettes et des épidémies. Mais Gogol défend ces causes sociales avec distance et humour, presque avec insouciance, comme une bêtise pour se divertir d’une angoisse. Dans l’adaptation comme dans la mise en scène, j’ai donc pris le parti d’essayer de préserver cette dimension fantaisiste, cette ambiance naïve et étrange, et de composer une pièce qui n’évoque que sous le couvert d’un humour bon enfant et d’une certaine poésie les durs aspects de la vie pétersbourgeoise comme l’invasion de punaises de lit, les problèmes d’hygiène, la défiance face aux médecins ou la peur de la police… » Ronan Rivière
Extraits de presse - Ce voyage invraisemblable au pays de l'absurde, nous permet de voir qu’une pathologie fantaisiste peut nous éclairer sur les relations humaines de manière intemporelle et troublante. Médiapart - Une petite farce bien ficelée, surréaliste et formidablement folle. L’Humanité
Nikolaï Gogol (1809-1852) Romancier, nouvelliste, dramaturge, poète russe. Le Révizor lui apporte reconnaissance. Les Ames mortes, œuvre la plus connue parue 1842 avait été censurée. Le Journal d’un fou, Le nez, Le manteau, sont avec le Révizor ses textes les plus souvent portés à la scène. |
Crédit photos : Pascal Gély